Mon père était tunisien. Ma mère était européenne. Mon père était arabe. Quand ma mère est morte, j’ai trouvé des lettres, chez elle, qui m’étaient adressées. Qu’elle ne m’avait jamais remises. Dont elle ne m’avait pas parlé, mais qu’elle avait archivées dans une enveloppe sur laquelle elle avait inscrit : « Père de Myriam ».
Ce monologue, construit autour de l’histoire familiale de Myriam Saduis, accompagné de mimes et de chansons, dit le refus de se laisser briser. Le grand Monde et les petits mondes sont ici emboités – paranoïa d’Empire et paranoïa des familles. Mais rien ne peut en faire taire le récit, vif, documenté, millimétré.
Distribution : Auteur Myriam Saduis | De et avec Myriam Saduis | accompagnée de Pierre Verplancken ou Olivier Ythier, en alternance | Collaboration à la mise en scène : Isabelle Pousseur | Conseillers artistiques : Magali Pinglaut, Jean-Baptiste Delcourt | Création lumières : Nicolas Marty | Création vidéo : Joachim Thôme | Création sonore : Jean-Luc Plouvier | Ingénieur son et régisseur vidéo : Florent ArsacMouvement Nancy Naous | Création costumes : Leila Boukhalfa | Collaboration à la dramaturgie : Valérie Battaglia | Construction : Virginie Strub | Maquillage et coiffure : Katja Piepenstock
Création
Durée : 1h30
Placement : numéroté